you held your breathe - caesar

Sujet: you held your breathe - caesar Jeu 9 Aoû - 0:15

until i kiss you

Monzen. A peine une petite caserne, on y poste les plus mauvais des soldats, ceux qui sont arrivés tout en bas du classement. En réalité, il ne vient jamais dans ce recoin du monde restreint qu'ils ont créé, car il n'y a aucun intérêt à venir dans un endroit si reculé, si pauvre, et si délabré.
Cependant, c'est simplement sur le papier.
En réalité, le marché noir est des plus fructueux dans ces régions éloignés du centre, où la police est moins attentive, où la milice est simplement attentiste. C'est ici que les affaires se développent, que beaucoup d'armes circulent, ainsi que quelques denrées rares : viandes de beauf, sel, quelques fruits. Ce sont des vivres qui criculent avec difficultés jusqu'à la capitale, les acheminer es tparfois compliqué, et il arrive à la famille Osmer de prendre tout cela en charge.
En réalité, les Osmer chapotent tant l'armée que le marché noir, les sous-terrains. Ainsi, Amos passe de longues journées à faire des allers retours entre ses quartiers généraux et les endroit où il doit se rendre, pour régler quelques affaires urgentes.
Aujourd'hui, simplement une livraison qui n'arrivait pas. Il était assez peu loin, alors il s'est contente d'aller faire un tour dans ce district presque abandonné en surface. C'est sous la terre que tout grouille, que le peuple se meut, au rythme des ventes, des achats, et de la noirceur des transactions.
Il commence par laisser son cheval à l'orée de la ville, chez un palefrenier, puis il lui laisse également son manteau blanc, qui trahit sa position de chef des armées. Il enfile à la place une simple veste de cuir tanné noir, ainsi qu'un chapeau. Aucun drapeau, aucun motif, seulement de l'anonymat. Il se rend tout d'abord chez les producteur, faire pression, tirer des ficelles. Puis, lorsque cela est fait, il se rend chez quelques associés, avec qui il parle des affaires faites, à venir. Un nom revient sur la table. Caesar, qu'on pense moyennement fiable. Caesar, qui est dans le coin depuis seulement quelques semaines, et déjà quelques petites choses semblent manquer (une caisse de vin, une autre de pommes de terre, et un ou deux pistolets). Rien de tangible. Amos sourit, regarde la table à laquelle ils sont assis. Il se porte garant de son honnêteté (dont il est certain qu'elle n'existe pas, mais mieux vaut ne rien dire). Puis il demande l'adresse de l'auberge où il est installé, et au milieu de la nuit, il s'éclipse, préférant laisser ses associés seuls, et rendre une visite chez le traitre.
Il marche doucement, puis retourne en surface. Il sort sa pipe, la bourre de tabac, et tire un long moment dessus, en se dirigeant vers l'auberge. Il ne sait pas ce qu'il va faire, de toute manière il n'a nulle part où dormir, et demain il a une importante réunion au quart général d'investigation. Autant occuper son temps.
Il arrive devant l'auberge. Il entre avec sa pipe, sans s'excuser, demande la chambre d'un certain Osterris, avec une voix aimable, un ton enjoué, et un sourire charmeur. Il est très facile de mettre quelqu'un dans sa poche à 3 heures du matin, pour peu qu'on sourit sans avoir l'air agressif. On lui donne le numéro de la chambre, il remercie poliement, puis monte au deuxième étage. Dernière porte du couloir. Il frappe. Attend quelques secondes, puis elles s'ouvre. Sa pipe au bec, il l'observe de bas en haut, vague sourire aux lèvres. "Bonsoir." Il marque un temps, détaille sa mâchoire mal rasée, évidemment. Barbe mal taillée, négligée, qui témoigne de son extraction. " Me laisserais-tu entrer ? Je n'ai nulle part où dormir et quelques affaires à discuter avec toi."