Ce tournoi lui semblait vraiment débile ; et il n'était là que par ordre du Major. Uniquement. Il ne souhaite ni participer, ni gagner, mais était présent au duel par devoir. Bien qu'il avait déjà prévu de perdre et de retourner à ses hypothèses.
Avant que ses plans ne changent ; que son adversaire se relève et que son mépris s'amplifie. Face à Anibal, il n'y a toujours pas d'envie de gagner ; juste celle de ridiculiser. Toujours plus. Pour ce roi de parasite. Alors dans sa plus grande désinvolture, Nicolai sort son tabac et se fiche des protestation. Allumant se dernier pour en aspirer avant de délibérément le regarder avec ce air narquois. Il n'y a pas de mot, mais une promesse dans le regard, puis dans la lame qui scintille au soleil tandis qu'il prend entre ses bras. Menaçant Anibal, pointant l'arme au niveau de son cœur.


intimidation, maître

pour sa mère qui n'a jamais cessé d’acclamer les humbles hommes, si près de la gloire des déesses.
anibal soupire, car l'autre allume une cigarette, car l'autre se jette dans l'irrespect - il n'y a rien à attendre d'autre de nicolai. nicolai qui vise son cœur d'une lame qu'il ne lance pas, et peut être c'en serait-il senti menacé si l'épaisse odeur de l'alcool trempant sa veste ne l'avait pas fait tourné la tête.
les idiots de la foule.
anibal hausse les épaules, retourne au combat contre un homme qu'il n'a jamais aimé. il retire la bague en rubis qui décore si élégamment sa main. prends ça et achète toi un peu de classe, s'il te plait. il lance enfin, visant le visage.

adresse, nov.

Nicolai n'est pas affecté pour un sous par les mots d'Anibal. Le regard droit, le corps immobile alors que la bague est lancée ; et qu'elle tombe vulgairement à ses pieds. « vraiment lamentable. »  Le commandant sourit, pour se moquer et écrase la bague, l'enfonçant un peu plus dans le sol, essayant par la même occasion ses vêtements tâchés de la liqueur. Enlevant finalement sa veste par pure stratégie, pour la lancer sur le guignol et en profiter afin de s'approcher et couper son avant bras.

stratégie, novice

désarçonné, un instant, quand l'épais tissu le plonge dans la pénombre. sauvé par le sol glissant d'un coup qu'il n'aurait pu éviter. la veste est jetée au sol, un soupir quittant ses lèvres. bravo. le ton est plat, et le coup suivant planifié. la sublime épée est sortie - et anibal décide de viser la cuisse droite d'un coup qui, s'il réussit, ralentira certainement nicolai. le vent dans ses cheveux le rend confiant.

adresse, nov.