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de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang
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Amos Osmer
Amos Osmer
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ICI DEPUIS : 06/07/2018

de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang  Vide
MessageSujet: de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang  EmptySam 7 Juil - 14:49


de rayons de lune et de fumée noire

Amos n'a jamais vraiment aimé l'alcool. Il en boit, pour faire plaisir à son entourage, à ses lieutenants qui aiment fêter des victoires et des découvertes dans les tavernes du coin. De fait, il a fréquenté tous types d'établissements au cours de sa vie. De la taverne des bas-fonds des quartiers mal famés, à l'auberge à la piquette rugueuse, en passant par le restaurant de grand luxe et les cafés distingués, il a tout vu. Il fait partie de ces hommes qui n'ont pas d'habitude, qui s'adaptent à leur entourage, à leur environnement.
Amos est un caméléon, qui dicte de son regard, tout ce qui doit être autour de lui, qui ferait fléchir n'importe qui.
Et pourtant, il ne s'y fait pas. Il n'aime pas l'alcool. Aucune sorte de vin, de whiskey, de vodka, ou autre breuvage à vous en faire tourner la tête, ne passe la barrière de ses lèvres. Ce n'est pas par anticonformisme, ni par rébellion, il n'aime simplement pas cela. La chaleur qui brûle ses lèvres, puis sa gorge. Ca ne lui apporte aucune satisfaction.
Alors, quand à la tables des officiers, au coeur de la taverne de Trost, les esprits et les coeurs s'échauffent en camaraderie saouls, il décide de prendre l'air, comme d'habitude.
Oh c'est sa seule habitude, mauvaise sans doute. Il sort, dehors, et doucement, il sort la pipe de son grand manteau blanc. Un manteau qui tombe presque au sol, qu'il se fait un devoir de garder immaculé en toutes circonstances. Il Pousse un petit soupir, ne s'appuie, par conséquent, pas contre le mur de la taverne. Il sort une allumette de sa poche, la craque, après avoir garni sa pipe de taba. Une légère lueur émane de l'objet en bois, il souffle.
Puis il prend une long bouffée de tabac, et doucement, recrache la fumée.
Il fait nuit noir, à peine une lampe allumée au dessus de la porte de l'auberge. On n'entend rien du boucan de l'intérieur, la porte est bien fermée.
Oh si, au loin, on entend quelques pas, dont il se fiche. Il fume sa pipe, et il va dormir.
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MessageSujet: Re: de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang  EmptySam 7 Juil - 15:04


de rayons de lune et de fumée noire



visage paisible, visage ouvert, sourire qui doucement se fraie un chemin, trahit sa bouche, la fait craquer en un croissant de lune. les mains dans les poches, les pensées encore occupées des prières données - il pousse un long soupir, les poumons qui s'emplissent de l'air nocturne. apaisé, wolfgang a tenu des mains, a claqué des rires contre les murs, a été encore une fois, à sentir le sol maltraiter ses genoux. cheveux montés en un chignon qui à mesure se défait, il regard le ciel, semblable à un enfant qui découvre ce que la vie vaut - qui découvre ce que peuvent raconter parfois les étoiles. elles explosent, elles disparaissent pourtant, et à chaque nuit elles sont à une autre place, et à chaque nuit elles se renouvellent. elles se foutent de l'humanité comme lui peut n'en avoir cure d'elle - lèvre inférieure qui se pince, à mesure que ses talons battent le sol, il entend chansons qui se hurlent plus qu'elles ne se chantent véritablement. ça le fait marrer, wolfgang, préférant de loin s'y joindre par l'esprit plutôt que d'y rentrer - il en tomberait, il en serait minable.

il est minable.

puis l'odeur vient attaquer son nez, du tabac qui fait frémir - qui fait froncer les sourcils. non pas comme un autre - une odeur qui tabasse, une odeur qui subitement étripe ses viscères, les fait tomber à terre. il s'arrête, bras croisé contre son torse pour empêcher le tissu de sa veste se tailler sans prévenir - les boutons se sont décousus il y a des années. ça ravive, ça ravive - ça le traîne des années en arrière, la lame fondue dans un cou, la complicité fausse partagée, le collier de plus en plus resserré à lui filer une suffocation, le baiser de fin d'acte.

sa chute.

wolfgang se tourne - il s'en doutait, il s'en doutait, il aurait pu en mettre sa main à couper. dans le noire y'a tout de blanc qui vient illuminer, non pas que dans la tenue, jusqu'à la tignasse grisonnante qui témoigne de sa vieillesse - amos, la branche pourrie dont il n'a jamais pu se rattraper. il a envie de dire quelque chose, de peut-être l'insulter, de potentiellement se pointer en fleur qui pousse dans la commissure de ses lèvres sèches. il se tait, wolfgang, planté comme un con au milieu de la rue, en pleine tétanie, avec le désir de courir sans y arriver - il voudrait au moins en rire. il s'éteint. visage fermé, visage qui calque les reflets de lune, visage massacré.
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Amos Osmer
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MessageSujet: Re: de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang  EmptySam 7 Juil - 15:25


de rayons de lune et de fumée noire

Sa pipe lui a été offerte par sa femme, le jour de ses vingt-cinq ans. Sur le côté, on peut lire deux mots, entourés par des volutes sophistiquées, creusées profondément dans le bois. Blaue wolke. Nuages bleus. Il adore cette pipe, elle est raffinée, pourtant sobre. Elle inspire un certain respect, elle l'attire. C'est un artefact comme un autre, sans doute qu'il la sauverait en premier dans une maison en flammes. Non pas qu'il importe une grande valeur à la personne lui ayant offert ce beau cadeau, certainement fait sur mesure, c'est simplement qu'il aime l'avoir, toujours, en sa possession. Qu'elle est, de fait, devenue une part de lui.
Sa pipe, et son tabac hors de prix, venant tout droit d'un des plus grands droguistes de Mitras. C'est le seul produit de luxe qu'il achète.
Et ce depuis qu'il a 25 ans, cela fait donc 23 ans. Bientôt la moitié de sa vie aura été passée à voyager, partout dans ce petit monde, et à fumer du tabac de luxe en dehors de vieille tavernes, en priant pour que les cendres ne s'écoulent pas sur son manteau immaculé.
Il jette un coup d'oeil à l'homme qui marche. A cette heure, sans doute un vagabond. Il ne discerne pas son visage lorsqu'il entre dans la lumière, seulement le reflet d'un magnifique bijou. Un insigne religieux, qui pend à son cou, au dessus d'un manteau sombre. Il hausse les sourcils, puis se remet à fumer, distraitement, en regardant dans le vague.
Et pourtant, les pas s'arrêtent.
Amos fronce les sourcils, d'un air désapprobateur. Que lui veut l'Eglise à cette heure tardive ?
Il ne voit pas le visage du fidèle, qui se tient légèrement dans l'ombre. Amos le fixe. Il ne reconnait pas de silhouette dans l'ombre. D'un geste de la main, deux doigts qui bougent de la direction de l'inconnu à la sienne, il lui intime de faire un pas en avant.
De rentrer dans la lumière.
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MessageSujet: Re: de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang  EmptySam 7 Juil - 15:38


de rayons de lune et de fumée noire



y'a sa carcasse qui balance, qui se sent intangible, qui se sent laminée par des coups de couteau bien placés - juste dans le dos, dans les jambes, quelque part autour du coeur, jamais assez pour le tuer sur le coup. il se tait, se tait si fort qu'il jure ne plus s'entendre respirer - il pourrait taper du pied, témoigner d'une quelconque anxiété. il se fige. statue de glaise, ou encore de pierre usée par les années, là sous la lumière ça fait appel à une incarnation divine - ou une connerie digne des plus mauvais de ce district. il attend, attend, attend bêtement wolfgang, sans savoir ce qu'il attend  - après six ans, après la reconstruction, après la renaissance et sans reconnaissance. la fumée s'échappe de la face d'amos, le rend plus trouble, une brume ancienne qui surplombe un cimetière, les plaines des terres paisibles. il a perdu de son sourire, il a perdu de toute sa paix intérieure - l'envie de se rouler, s'écrouler dans le sens de la gravité, pour se faire doucement posséder par l'euphorie. y'a deux doigts dans l'air qui se présentent, qui disent de se présenter, qui disent de plus se tirer. son amulette claque contre sa chair, se confronte à sa chemise. un pied, puis un autre, son bras levé dans le vide, tout au bout sa main qui se déforme pour mimer un canon.

il aurait pu tirer.

sourcils qui se haussent, il retombe mollement le long de son corps, poings qui se dissimulent dans le fond de ses poches. il laisse une craquelure se former dans le coin de ses lèvres froides - auraient-elles pu être violettes que personne n'aurait été étonné, wolfgang en bon macchabée.
- la pipe ça t'file vingt ans d'plus.
rire mi-sucre mi-acide.
- depuis quand tu bois, chef ?
et puisque là-haut on se fout royalement de sa gueule, et puisque là-haut on le fout devant les pires épreuves alors il y répondra, alors il en pâtira, alors il dira oui puisque courir n'a jamais été une option.
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MessageSujet: Re: de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang  EmptyDim 8 Juil - 11:58


de rayons de lune et de fumée noire

Doucement, de l'ombre, sortent des mains. Des mains qui miment un canon. Alors comme ça l'église veut sa tête, fort bien. Il se marre, il continue de fumer sa pipe.
Qui lui veut du mal, avec ce canon imaginaire. Qui, au milieu de la nuit, s'aventurerait à viser à mort le chef des armées, sans une bonne raisons.
Oh mais, la personne qui sort de l'ombre, a toutes les raisons du monde de vouloir l'assassiner.
Un sourire triste passe sur son visage. Il baisse la tête, un quart de seconde, se marre.
Il l'a mis dans une petite boite Wolfgang. Il l'avait rangé au fond de son crâne, avec ses frères d'armes morts, avec ses parents morts, avec ses amis morts, avec tous les soldats morts.
Wolfgang était censé être mort, parce qu'il avait disparu, et qu'on ne disparait pas de sa garde comme, ça, sans prévenir. Qu'on ne disparaît pas, pour revenir six ans plus tard, avec un collier de taré autour du cou.
Il a maigri. Ses joues se sont creusées, encore plus qu'avant, il a un peu moins de cheveux. Et dans la pénombre, il ne distingue plus ses yeux bleus, qui auparavant, parvenaient à lui glacer les sangs. Il le fixe, il l'écoute. Il reste debout, devant le mur, prêt à être fusillé, sur son ordre. Il fume la pipe depuis plus de vingt ans, certainement il l'a déjà vu avec, certainement qu'il n'a jamais fait attention. Il siffle :
" Un mort parmi les vivants... Qui revient en me pointant un canon sur le visage, tu as perdu tes bonnes manières." Il le fixe, il se rapproche, d'un pas. Il inspire sa pipe, et il recrache doucement la fumée. "  Tu es revenu juste pour contester mes habitudes ? Sachez que je fume la pipe depuis vingt ans, et que je n'ai pas bu une goutte d'alcool."
Étrangement, son coeur ne s'emballe pas, il reste calme devant cette apparition. Devant cette fantasmagorie.
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MessageSujet: Re: de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang  EmptyDim 8 Juil - 13:08


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s'attendre à rien, pas à mieux, pas à pire. à juste rien. parce que le rien n'est rien, et que rien ne vient faire douleur au fond de la poitrine, et que rien ne vient gâcher cette mine grise qui continue d'emporter avec elle ses couleurs fades. il voudrait encore se moquer, seul le rictus se montre fièrement sur sa face alors que la fumée vient chatouiller ses narines - à la reconnaître entre mille, à faire remonter des années cristallisées, éclatées en une nuit, une seule où la porte enfin claquée, il a décidé de ne plus jamais courber l'échine. mensonge, calomnie - il le fait encore wolfgang, pour des paumes les unes contre les autres, pour des paupières closes et des prières muettes. il le fait pour quelqu'un d'autre, quelque chose d'autre, sous le joug d'une plus grande entité, moins amère ose-t-il l'espéré que celui qui l'a cherché dans les bas-quartiers. il l'écoute - voix qui fait écho tout doucement à de longues discussions dans son bureau, à un ordre donné, à une lettre qu'il devait signer, mettant aux enchères sa pauvre âme pour d'autres enfers. d'un iota elle n'a pas bougé, d'un iota elle ne s'est modifiée - le tabac n'aura eu raison de ses cordes vocales. le reste en revanche saute à la figure, approche de la cinquantaine de plus en plus puissante, sans s'écrouler, amos reste de ces figures militaires qui jamais ne tomberont sans se battre, sans avoir un instant défié l'autre du regard. mourir sans gloire ne conviendrait pas. mourir sans gloire serait tout lui arracher, jusqu'à ses principes.
- aucune faille, aucune faiblesse pour le grand osmer, bravo. il pourrait applaudir, il se retient, reste stoïque sans avoir quelconque geste trop brusque - il voudrait pas se faire charger, se prendre une lame dans l'estomac à le faire pisser de sang à l'intérieur. il tapote un peu de la chaussure avant de s'arrêter, regarde ailleurs une seconde, peut-être deux. il vacille entre l'ancienne rancoeur et ce nouveau bonheur - de ne plus appartenir, d'être seulement.
- r'marque, j'aurais pu tirer. heureusement que j'reste encore quelqu'un d'un peu poli. moquerie qu'il surplombe d'un haussement d'épaules nonchalant - incapable d'en faire trop pour sa seigneurie ou d'embrasser sa main qui porte une chevalière. les pas claquent plus forts ici, encore un, juste un avant qu'il ne s'arrête de nouveau. durant un jour ou deux seulement, il aurait voulu le croire mort. durant un jour ou deux seulement, il aurait aimé se dire qu'il était enfin débarrassé de ce poids - mais du chef osmer, une fête aurait été célébrée, un grand jour où tout le monde pourra se recueillir. jusqu'à la tombe il sera vénéré - et les ombres comme lui, auront à peine de quoi se réjouir d'une fleur de tournesol fanée.
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MessageSujet: Re: de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang de rayons de lune et de fumée noire - wolfgang  EmptyLun 9 Juil - 22:42


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Un cadavre qui se meut, sur deux jambes branlantes, couronnées par deux pommettes saillantes. Et un regard, plus perçant que jamais. Des manières plus agréables, une voix assurée, posée.
Et un collier plus ridicule à son cou qu'autour d'aucun autre.
Il a pas idée, de s'agenouiller devant des murs, comme si on pouvait voir au delà. Ils sont déjà cloîtrés, prêts à crever la gueule ouverte, alors pourquoi se rebaisser encore, pourquoi les faire passer pour plus cons qu'ils ne le sont. Ca l'exaspère, il en perdrait presque sa patience.
Mais il ne s'est jamais énervé, il ne commencera pas maintenant, certainement pas pour une vaine histoire de trois murs qui parlent et de déesses en carton pâte.
Si seulement ce fléau ne touchait pas les pauvres âmes comme celles de Wolfgang... Comment peut-on céder si facilement à l'attrait, pourtant banal, de la religion. C'est si facile... C'est comme une lumière, tenace, qui entraîne sur un terrain en pente, glissant. C'est si facile de tomber dans le panneau.

Il pensait l'avoir mieux formé, il est déçu.
Il le regarde parler, il ne répond rien, il n'a rien à dire. Poli, certainement. Ce serait une erreur de la viser, et de mimer un tir. Il pourrait le prendre très mal, ancien associé ou pas.
Associé.
Ni ami, ni amant, ni frère d'arme, juste, associé. C'est bien triste pour une collaboration qui aurait duré 8 ans, il y a de cela 6 ans.
Il le voit aussi se rapprocher, comme si cela lui plaisait de se prendre toute la fumée du monde en travers de la gorge, comme s'il voulait s'affaiblir. Amos reste droit, face à lui. Le regarde, de ses yeux profonds. Il ne compte pas se laisser déstabiliser, il ne compte pas penser avec le coeur.
" Je pensais réellement que tu étais mort. Je n'en avais pas la certitude, mais tu ne te manifestais plus, plus personne des sous-terrains ne te voyait, j'en ai logiquement déduit que tu t'étais brisé la nuque ou que tu avais pris une balle et, ou, un couteau en plein dans le coeur."
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